Une cheminée, cela apporte indéniablement du cachet à notre décoration intérieure. De plus, le bois est un moyen peu onéreux pour se chauffer, que cela soit en chauffage principal ou en appoint d’ailleurs. Cependant, des précautions ont à prendre lors de l’installation, de l’entretien et de l’utilisation d’une cheminée.

Voyons d’un peu plus près ce que disent la loi et les normes…

La législation sur les cheminées concerne les règles de sécurité mais également les conditions d’entretien afin d’éviter une pollution excessive de l’air.

 

Les normes : généralités

Si vous désirez installer une cheminée, il est préférable de contacter un prestataire habilité. En effet, le respect des normes exigées est incontournable autant pour votre sécurité que vis-à-vis de votre compagnie d’assurance. De plus, avant de commencer les travaux, le professionnel définit vos besoins et dimensionne l’appareil en conséquence.  Lors de l’installation, il veille au respect des normes en vigueur. Celles-ci s’appliquent aux différents composants de la cheminée.

Les règles à respecter en matière de cheminée sont nombreuses. Nous en évoquerons quelques-unes, de manière non exhaustive. Par exemple,  les appareils utilisés doivent se conformer aux normes NF ou CE (ce sigle devant figurer obligatoirement sur l’emballage). La hotte de la cheminée doit comprendre un caisson d’isolation en laine de roche. Elle doit également être dotée de grilles de ventilation. De plus, le sol de la cheminée doit être incombustible. Il existe des labels qui garantissent le bon fonctionnement de votre matériel. Les plus recommandés sont entre autres les labels Flamme Verte et Qualibois.

 

Règlementation en vigueur pour les cheminées à foyer ouvert

La législation sur les cheminées à foyer ouvert a évolué en 2015. En effet, depuis lors, il est interdit de faire brûler du bois dans des foyers ouverts à Paris et dans 435 communes de la région Ile de France. En revanche, et il est important de le préciser car nous avons tendance à l’oublier, il reste toujours possible d’utiliser sa cheminée à insert, son poêle à bois ou encore sa chaudière à bois. Les cheminées ouvertes ainsi visées par l’interdiction précitée, sont les modèles de cheminée, anciens, sans vitre de protection ni insert ou foyer de combustion. Mais il est tout à fait possible de transformer une cheminée à foyer ouvert en cheminée à foyer fermé, permettant de conserver le charme existant et notamment dans grand nombre d’appartements haussmaniens parisiens.

La loi sur la cheminée ouverte a été prise, entre autres, en raison de son mauvais rendement de chauffe. Cela provoque une surconsommation de combustible et une pollution assez importante aux particules fines du fait d’une combustion incomplète.

Cette interdiction tend à se généraliser, et d’ailleurs la RT 2012 interdisait déjà dans les constructions neuves l’installation de cheminée à foyer ouvert.

L’obligation de ramonage

Les particuliers ont l’obligation de faire ramoner, donc nettoyer les conduits d’évacuation des fumées par un professionnel qualifié. L’objectif est clairement d’éviter un incendie dans le conduit mais également éviter l’intoxication au monoxyde de carbone. Un conduit de cheminée propre et ramoné assure aussi un meilleur rendement de chauffe et limite le rejet de particules.

C’est le règlement sanitaire départemental qui fixe les modalités de ramonage au niveau local. Généralement cette obligation d’impose deux fois par an, dont une en période de chauffe. Les compagnies d’assurance rappellent régulièrement cette obligation à leurs assurés, exigeant une copie de l’attestation remise par le ramoneur ou le « fumiste », notamment en cas de sinistre.

Dans les copropriétés, selon le règlement de copropriété, le ramonage est souvent à la charge du syndicat des copropriétaires, les conduits étant considérés comme partie commune. Dans les maisons individuelles, il sera à la charge du propriétaire occupant ou du locataire.

Petit détail qui a son importance, le ramonage réalisé seul grâce à des briques chimiques vendues dans les magasins de bricolage ne se substitue en aucun cas à l’intervention d’un professionnel.

 

Les normes concernant les conduits de cheminée

Il y a une norme précise pour le tubage d’un conduit de cheminée, elle prévoit que la distance entre ce dernier et d’autres matériaux combustibles doit être d’au minimum 8 cm. De la même manière il ne peut y avoir que deux dévoiements maximum d’un conduit de cheminée individuel. L’angle de chaque dévoiement ne doit pas être supérieur à 45 degrés.

Il y a d’autres exemples de règles comme celle-ci, par exemple, la partie extérieure du conduit de cheminée doit dépasser d’au minimum 40 cm le faitage du toit.  Stable, le conduit doit également résister à la corrosion et supporter les fortes températures. Ces règles, à respecter, ont pour but d’avoir un conduit de cheminée permettant une bonne évacuation des fumées.

 

A la lecture de ces éléments, il parait évident que les règles et normes encadrant l’installation mais également l’entretien et l’utilisation d’une cheminée sont nombreuses. Ainsi si vous avez envie de vous équiper d’un tel appareil de chauffe, il est nécessaire de faire appel à un professionnel.

 

N’hésitez pas à contacter votre courtier en travaux La Maison des Travaux Paris 17 pour vous accompagner dans votre projet, il sélectionnera le professionnel qu’il vous faut.